Affronter l’incertitude en toute confiance : tendances en matière d’investissement pour 2025

2025 sera une année d’opportunités et de défis. La manière dont nous les aborderons définira notre avenir.

Notre écosystème mondial peut sembler plus incertain que jamais. Pour les dirigeants d’entreprise, le chemin à parcourir peut sembler de plus en plus incertain en raison de l’évolution rapide des technologies, des changements politiques, des craintes concernant la stabilité de la supply chain et de l’évolution vers des modèles plus durables. Mais c’est précisément la raison pour laquelle il est vital de disposer d’une stratégie claire pour aller dans dans la bonne direction.

Notre rapport Navigating Uncertainty with Confidence: Investment Priorities for 2025, offre une vue d’ensemble des tendances et complexités émergentes en matière d’investissement. Ce rapport accompagne la Réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos. Il a été conçu pour servir de guide stratégique aux dirigeants d’entreprise et les aider à aligner leurs stratégies d’investissement sur les grandes tendances mondiales. Il contient des recommandations pour aider les dirigeants et leurs équipes à élaborer leurs stratégies d’investissement pour 2025 et au-delà. Ces recommandations portent notamment sur la construction de supply chains résilientes, l’exploitation des outils en termes de durabilité pour stimuler la croissance, la préparation aux changements réglementaires et à l’incertitude géopolitique, le développement d’un solide écosystème de partenaires et l’accélération de la transformation numérique et de l’investissement dans la technologie.

La troisième édition annuelle du rapport sur les tendances en matière d’investissement s’appuie sur les résultats d’une enquête menée auprès de 2 500 cadres supérieurs dans 17 pays et neuf secteurs d’activité. Elle comprend également un échange avec Jeremy Jurgens, directeur général et directeur du Centre du Forum économique mondial dédié à la quatrième révolution industrielle.

Selon le rapport, et malgré les incertitudes mondiales persistantes, 62% des grandes organisations sont optimistes quant à leurs perspectives de croissance pour 2025. Un chiffre en augmentation par rapport aux 56% de 2024. Toutefois, cette confiance contraste avec une vision plus prudente de l’économie mondiale dans son ensemble.

La réduction des coûts est un objectif stratégique. En 2025, 56% des organisations mettront l’accent sur cette priorité plutôt que sur la croissance des revenus. Malgré l’impératif de maîtrise des coûts, 50% des organisations prévoient d’augmenter l’investissement global en 2025 pour stimuler l’efficacité et la compétitivité à long terme.

Les principales priorités d’investissement pour 2025 sont l’expérience client et l’ingénierie, la R&D et l’innovation. La transformation de la supply chain et le développement durable seront les sujets prioritaires en termes de croissances. Selon le rapport du Capgemini Research Institute, 63% des dirigeants d’entreprise prévoient d’augmenter leurs investissements dans la supply chain, soit une hausse de 15 points de pourcentage par rapport à 2024. 62% d’entre eux prévoient d’augmenter les investissements dans le développement durable, soit une hausse de 10 points de pourcentage par rapport à l’an dernier.

Bien que la croissance des investissements dans la durabilité ait ralenti, le développement durable reste un aspect important des plans futurs des entreprises, les investissements dans ce domaine se concentrant sur les technologies climatiques, la conception de produits durables, la biodiversité et l’eau. En ce qui concerne les investissements technologiques, on s’attend à ce que les entreprises américaines, en particulier celles de taille moyenne, dépassent leurs homologues mondiales en termes d’investissements technologiques, l’IA et l’IA générative étant des priorités absolues.

Les principaux défis pour 2025 sont les conflits commerciaux, les droits de douane et la pénurie de talents. Sept dirigeants sur dix sont préoccupés par l’augmentation des droits de douane et les conflits commerciaux bilatéraux. Et une majorité (61%) de dirigeants d’entreprise reconnaissent que le manque de compétences technologiques réduit considérablement la capacité de leur organisation à rester compétitive.