Passer au contenu

Fort de ses très bons résultats 2018, Capgemini aborde 2019 avec confiance

14 févr. 2019

Paris, le 14 février 2019 – Réuni à Paris le 13 février 2019 sous la présidence de Paul Hermelin, le Conseil d’Administration de Capgemini SE a examiné et arrêté les comptes[1] du groupe Capgemini pour l’exercice clos le 31 décembre 2018.

Pour Paul Hermelin, Président-directeur général du groupe Capgemini : « En 2018, nous avons à nouveau démontré notre capacité à combiner une croissance soutenue avec la progression de notre profitabilité. Toutes les régions ont contribué à la dynamique du chiffre d’affaires, que nous avons maintenue au quatrième trimestre malgré une base de comparaison en 2017 particulièrement exigeante. Nous avons donc atteint tous les objectifs que nous nous étions fixés alors même que nous avions relevé notre objectif de croissance en cours d’année.

Le Groupe est aujourd’hui en ordre de marche pour réaliser à nouveau une performance supérieure au marché. Nous nous appuierons pour cela sur nos deux priorités stratégiques.

D’une part, une gestion plus dynamique de notre portefeuille d’offres permettant notamment à Capgemini d’être reconnu comme un leader mondial dans le digital et le cloud. Ces services à forte croissance devraient rapidement représenter la moitié de notre chiffre d’affaires.

D’autre part, l’adaptation rigoureuse de notre organisation pour mettre à la disposition de nos clients l’intégralité des compétences du Groupe et ainsi les accompagner au mieux dans la définition et la mise en œuvre de leur agenda technologique.

Forts de nos bons résultats et de nos nombreux atouts, nous abordons 2019 avec confiance. »

CHIFFRES CLÉS DE L’ANNÉE 2018

En 2018, Capgemini a rempli ou dépassé tous les objectifs financiers fixés en début d’année. Le Groupe a ainsi renforcé son profil de croissance tout en continuant d’améliorer sa profitabilité et sa génération de free cash-flow organique*.

Le Groupe a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 13 197 millions d’euros, en progression de 5,4% par rapport à celui de 2017. Cela représente une croissance de 8,1% à taux de change constants*, sensiblement supérieure à l’objectif de 6% à 7% communiqué en début d’année. La croissance organique* du Groupe, c’est-à-dire hors impact des devises et des variations de périmètre, s’établit à 6,2%. Sur le quatrième trimestre de l’année, la croissance atteint 7,8% à taux de change constants et 5,7% en organique.

Ce dynamisme continue d’être soutenu par la croissance dans le Digital et le Cloud, dont la hausse dépasse 20% à taux de change constants et qui représentent désormais environ 45% de l’activité du Groupe.

Les prises de commandes enregistrées en 2018 s’élèvent à 13 393 millions d’euros, en croissance de 9% à taux de change constants par rapport à 2017.

La marge opérationnelle* atteint 1 597 millions d’euros et 12,1% du chiffre d’affaires, en progression de 7% en valeur et de 20 points de base en taux, en ligne avec les objectifs de l’année. Cette nouvelle amélioration illustre la capacité du Groupe à combiner les investissements dans son portefeuille d’offres sectorielles et dans ses talents avec une croissance profitable. Elle reflète également le renforcement de la marge brute, plus particulièrement sur le deuxième semestre de l’année. Du point de vue géographique, la progression de la marge opérationnelle est principalement tirée par l’augmentation de la profitabilité en Europe continentale et dans la région Asie-Pacifique et Amérique latine.

Les autres produits et charges opérationnels s’établissent en hausse, comme attendu, pour représenter une charge nette de 346 millions d’euros contre 310 millions d’euros en 2017. Cette variation est notamment due à la hausse des charges d’amortissement des actifs incorporels et à l’augmentation mécanique des charges liées aux attributions d’actions qui est corrélée à l’évolution du cours de l’action Capgemini sur les dernières années. En revanche, la baisse des charges de restructuration (passées de 131 millions d’euros en 2017 à 122 millions d’euros en 2018) devrait se poursuivre pour s’établir à environ 80 millions d’euros en 2019.

Le résultat d’exploitation s’élève à 1 251 millions d’euros et 9,5% du chiffre d’affaires contre 1 183 millions d’euros et 9,4% du chiffre d’affaires en 2017.

Le résultat financier représente une charge de 80 millions d’euros, en légère hausse par rapport aux 72 millions d’euros enregistrés l’année précédente. La charge d’impôt passe de 303 millions d’euros en 2017 à 447 millions d’euros cette année. La hausse du taux effectif d’impôt s’explique, en premier lieu et comme anticipé, par la fin de l’activation d’impôts différés aux Etats-Unis à compter de 2018[3]. De plus, le Groupe a reconnu une charge de 53 millions d’euros liée à l’impact transitoire de la réforme fiscale aux Etats-Unis. Avant la prise en compte de cette charge, le taux effectif d’impôt s’établit donc en hausse, à 33,7% contre 27,3% en 2017.

Le résultat net part du Groupe ressort par voie de conséquence à 730 millions d’euros pour l’année 2018, en baisse par rapport aux 820 millions d’euros enregistrés en 2017 du fait de la charge d’impôt plus élevée. Le bénéfice par action (non dilué) pour l’exercice 2018 est de 4,37 euros. Le résultat normalisé par action* est de 5,74 euros et s’établirait à 6,06 euros en retraitant la charge transitoire d’impôt ce qui représente un niveau proche (-3%) de celui de l’année 2017.

Le free cash flow organique* s’établit en hausse à 1 160 millions d’euros et dépasse l’objectif de 1 000 millions d’euros visé en début d’année. Le Groupe bénéficie sur l’exercice 2018 d’une amélioration de 65 millions d’euros de son besoin en fonds de roulement liée à une baisse de 2 jours du délai moyen de recouvrement des créances clients (DSO).

Sur l’exercice 2018, Capgemini a décaissé pour des acquisitions un montant net de 461 millions d’euros et versé 284 millions d’euros de dividendes. Enfin le Groupe a alloué 464 millions d’euros aux rachats d’actions au titre du programme pluriannuel et afin de neutraliser la dilution du 5ème plan d’actionnariat salarié (qui a donné lieu à une augmentation de capital d’un montant net de 230 millions d’euros).

Le Conseil d’Administration a décidé de proposer à la prochaine Assemblée Générale du 23 mai 2019 le versement d’un dividende de 1,70 euro par action, identique à celui de l’année précédente. Le taux de distribution du résultat net2, part du Groupe, s’établirait ainsi à 36% en ligne avec la politique de distribution du Groupe.

PERSPECTIVES

Les perspectives tiennent compte de l’impact de l’application de la norme IFRS 16 au 1er janvier 2019 sur la marge opérationnelle (de l’ordre de +0,05 point) et sur la définition du free cash flow organique (environ ‑50 millions d’euros), tel que détaillé en annexe.

Pour l’année 2019, le Groupe vise une croissance à taux de change constants comprise entre 5,5% et 8,0%, une amélioration de la profitabilité avec une marge opérationnelle comprise entre 12,3% et 12,6% et un free cash-flow organique en progression en données comparables à plus de 1,1 milliard d’euros.

ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ PAR GRANDES RÉGIONS

L’Amérique du Nord (32% du chiffre d’affaires du Groupe) a été la région la plus dynamique du Groupe en 2018 avec une progression du chiffre d’affaires de 14,4% à taux de change constants. Cette croissance a bénéficié des investissements et des acquisitions effectués dans le Digital. Elle a été principalement alimentée par les secteurs des Biens de consommations et de la distribution, des Services financiers et de l’Industrie, tandis que seul le secteur de l’Energie et des utilities est resté atone. Le taux de marge opérationnelle est quasiment stable (-0,05 point) sur un an à 13,6%.

L’activité de la région Royaume-Uni et Irlande (12% du chiffre d’affaires du Groupe) est restée stable (+0,1% à taux de change constants). Cependant, conformément au plan de marche fixé en début d’année, le Groupe a renoué avec la croissance au deuxième semestre. Alimenté par la demande dans les Services financiers et le secteur de l’Energie et des utilities, le secteur privé affiche une progression sur l’année tandis que le secteur public est en recul malgré un rebond certain en fin d’année. Comme attendu avec l’évolution du mix d’activité et l’impact des devises, le taux de marge opérationnelle s’affiche en baisse pour s’établir à 12,6% contre 16,1% un an plus tôt.

L’activité en France (22% du chiffre d’affaires du Groupe), notamment alimentée par la très bonne dynamique dans les Services applicatifs liée au Digital et au Cloud, a vu son chiffre d’affaires augmenter de 6,4%. Tous les grands secteurs d’activité ont contribué à cette croissance, qui dépasse même les 10% dans le secteur des Biens de consommation et de la distribution et celui de l’Energie et des utilities. La marge opérationnelle progresse de 110 points de base sur un an pour s’établir à 11,1% du chiffre d’affaires.

Dans la région « Reste de l’Europe » (27% du chiffre d’affaires du Groupe), l’activité est en hausse dans tous les grands pays et progresse au total de 6,9% à taux de change constants. L’Allemagne et la Scandinavie ont été les principaux moteurs avec une croissance proche de 10%. Tous les secteurs d’activité – à l’exception de celui des Télécoms qui est en baisse comme partout en Europe – ont bénéficié d’une dynamique robuste avec des progressions comprises entre 5% et 10%. Le taux de marge opérationnelle est en hausse de 80 points de base pour atteindre 13,0% sur l’année.

La région Asie-Pacifique et Amérique latine (7% du chiffre d’affaires du Groupe) voit son chiffre d’affaires croître de 6,0% à taux de change constants. La croissance en Asie-Pacifique a notamment bénéficié cette année de l’accélération de l’activité dans le secteur de l’Industrie, tandis que la région Amérique latine combine en 2018 le retour à une croissance positive mais également à la profitabilité. Ainsi le taux de marge opérationnelle de l’ensemble de la région progresse rapidement et atteint 12,8% contre 10,1% en 2017.

ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ PAR MÉTIERS

Le Conseil (6% du chiffre d’affaires du Groupe) enregistre sur l’année une croissance de 37,4% à taux de change constants, qui reflète non seulement la contribution importante des acquisitions réalisées sur la période de référence mais également une activité soutenue dans ses principales géographies. L’activité liée aux besoins de transformation digitale a été particulièrement notable dans les secteurs des Services financiers, de l’Industrie et celui de la Distribution. Le Groupe bénéficie désormais de la combinaison au sein de « Capgemini Invent » de ses expertises reconnues dans les domaines de la stratégie, des technologies, de la « data science » et du « creative design » pour accompagner les décideurs dans la transformation et l’innovation digitale. La marge opérationnelle de cette activité s’établit en 2018 à 12,9% du chiffre d’affaires, en progression de 160 points de base sur un an.

Les Services de technologie et d’ingénierie (15% du chiffre d’affaires du Groupe) enregistrent une hausse de 5,0% de leur activité à taux de change constants. Toutes les régions du Groupe ont bénéficié d’une dynamique positive, en particulier l’Amérique du Nord et le Royaume-Uni. La marge opérationnelle atteint 13,2%, en léger repli par rapport aux 13,8% enregistrés en 2017.

Les Services applicatifs (64% du chiffre d’affaires du Groupe), portés par la demande dans le Digital et le Cloud, voient leur chiffre d’affaires augmenter de 10,1% à taux de change constants. Cette performance illustre l’adéquation du portefeuille d’offres dans ces métiers avec les nouveaux besoins des clients du Groupe. La France, l’Amérique du Nord et la région Reste de l’Europe ont été les plus dynamiques au cours de l’exercice écoulé. La marge opérationnelle est en hausse de 50 points de base à 13,6%.

Les Autres services d’infogérance (15% du chiffre d’affaires du Groupe) enregistrent un recul de 4,2% de leur chiffre d’affaires à taux de change constants. Cette évolution est principalement la conséquence d’un ralentissement des activités de Business Process Outsourcing. Dans les Services d’infrastructure, le premier semestre a été marqué par la contraction de l’activité dans le secteur public au Royaume-Uni. Sur la seconde partie de l’année, la forte croissance des services d’intégration et d’orchestration pour le Cloud a permis de limiter la baisse des services d’infrastructure. La marge opérationnelle des Autres services d’infogérance ressort à 8,7% contre 9,7% en 2017.

ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ AU 4ème TRIMESTRE

Le Groupe a maintenu une dynamique très soutenue au 4ème trimestre. La croissance de son chiffre d’affaires par rapport à la même période de 2017 s’établit à 7,8% à taux de change constants et 5,7% à taux de change et périmètre constants. Le chiffre d’affaires atteint ainsi 3 502 millions d’euros sur la période.

Toutes les régions du Groupe ont contribué à cette croissance qui se rapproche ou dépasse les 10% en Amérique du Nord (+11,2% à taux de change constants), en Asie-Pacifique et Amérique Latine (+9,6%) et dans la région Royaume Uni & Irlande (+9,0%). La région Reste de l’Europe (+4,2%) ralentit légèrement du fait d’une base de comparaison plus exigeante, tandis que la France maintient un rythme solide avec une progression de 6,5% de son chiffre d’affaires.

Par métier, la dynamique observée au 3ème trimestre s’est globalement prolongée sur le dernier trimestre, avec notamment une croissance de 9,3% à taux de change constants des Services applicatifs et une progression de 35,2% dans le Conseil. Enfin, les Autres services d’infogérance continuent d’afficher une baisse d’activité (-2,1%) tandis que les Services de technologie et d’ingénierie progressent de 3,8%.

Les prises de commandes enregistrées sur le trimestre s’élèvent à 3 929 millions d’euros, ce qui amène le book-to-bill à 112% sur le trimestre.

ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ AU 4ème TRIMESTRE

Le Groupe a maintenu une dynamique très soutenue au 4ème trimestre. La croissance de son chiffre d’affaires par rapport à la même période de 2017 s’établit à 7,8% à taux de change constants et 5,7% à taux de change et périmètre constants. Le chiffre d’affaires atteint ainsi 3 502 millions d’euros sur la période.

Toutes les régions du Groupe ont contribué à cette croissance qui se rapproche ou dépasse les 10% en Amérique du Nord (+11,2% à taux de change constants), en Asie-Pacifique et Amérique Latine (+9,6%) et dans la région Royaume Uni & Irlande (+9,0%). La région Reste de l’Europe (+4,2%) ralentit légèrement du fait d’une base de comparaison plus exigeante, tandis que la France maintient un rythme solide avec une progression de 6,5% de son chiffre d’affaires.

Par métier, la dynamique observée au 3ème trimestre s’est globalement prolongée sur le dernier trimestre, avec notamment une croissance de 9,3% à taux de change constants des Services applicatifs et une progression de 35,2% dans le Conseil. Enfin, les Autres services d’infogérance continuent d’afficher une baisse d’activité (-2,1%) tandis que les Services de technologie et d’ingénierie progressent de 3,8%.

Les prises de commandes enregistrées sur le trimestre s’élèvent à 3 929 millions d’euros, ce qui amène le book-to-bill à 112% sur le trimestre.

ÉVOLUTION DES EFFECTIFS

Au 31 décembre 2018, l’effectif total du Groupe s’établit à 211 300 personnes, soit une augmentation de 5,8% sur un an. L’attrition s’établit en hausse à 22%. Les effectifs offshore représentent désormais près de 122 000 collaborateurs et 58% de l’effectif total.

BILAN

La structure du bilan est restée globalement inchangée au cours de l’année 2018. Au 31 décembre 2018, le Groupe dispose d’une trésorerie de 2 004 millions d’euros, contre 1 988 millions d’euros un an plus tôt. Compte tenu de la dette financière de 3 357 millions d’euros, des actifs de gestion de trésorerie et des instruments dérivés, l’endettement net* du Groupe à la fin de l’exercice 2018 est de 1 184 millions d’euros, un niveau équivalent à la fin de l’année précédente (1 209 millions d’euros).

Pour rappel, le Groupe a procédé en avril 2018 au rachat d’une partie de la dette obligataire à échéance 2020 et à l’émission de nouvelles obligations à échéance 2024 et 2028 qui ont permis d’allonger la maturité moyenne de la dette obligataire du Groupe sans impact significatif sur le montant annuel des intérêts qui seront à verser. Le Groupe a également procédé en juillet au remboursement à maturité d’une obligation de 500 millions d’euros émise en 2015.

CONFÉRENCE TÉLÉPHONIQUE

Paul Hermelin, Président-directeur général, ainsi que Thierry Delaporte et Aiman Ezzat, Directeurs généraux délégués, Carole Ferrand, Directeur financier, et Rosemary Stark, Directeur des ventes, commenteront cette publication au cours d’une conférence téléphonique qui se déroulera en anglais ce jour à 8h00 heure de Paris (CET). Cette conférence téléphonique sera accessible par webcast, en direct et en rediffusion pendant un an, depuis ce lien.

L’ensemble des documents relatifs à cette publication sera mis en ligne sur le site Investisseurs de Capgemini et à l’adresse https://investors.capgemini.com/results.

CALENDRIER

25 avril 2019        Publication du chiffre d’affaires pour le 1er trimestre 2019
23 mai 2019         Assemblée Générale
30 juillet 2019      Publication des résultats pour le 1er semestre 2019

Le calendrier relatif au paiement du dividende qui est soumis à l’approbation de l’assemblée générale serait :
5 juin 2019           Détachement du coupon sur Euronext Paris
7 juin 2019           Mise en paiement du dividende

AVERTISSEMENT

Le présent communiqué de presse est susceptible de contenir des informations prospectives. Ces informations peuvent comprendre des projections, des estimations, des hypothèses, des informations concernant des projets, des objectifs, des intentions et/ou des attentes portant sur des résultats financiers futurs, des évènements, des opérations, le développement de services et de produits futurs, ainsi que des informations relatives à des performances ou à des évènements futurs. Ces informations prospectives sont généralement reconnaissables à l’emploi des termes « s’attendre à », « anticiper », « penser que », « avoir l’intention de », « estimer », « prévoir », « projeter », « pourrait », « devrait » ou à l’emploi de la forme négative de ces termes et à d’autres expressions de même nature. La direction de Capgemini considère actuellement que ces informations prospectives traduisent des attentes raisonnables ; la société alerte cependant les investisseurs sur le fait que ces informations prospectives sont soumises à des risques et incertitudes (y compris, notamment, les risques identifiés dans le Document de Référence de Capgemini, disponible sur le site internet de Capgemini), étant donné qu’elles ont trait à des évènements futurs et dépendent des circonstances futures dont la réalisation est incertaine et qui peuvent différer de ceux anticipés, souvent difficilement prévisibles et généralement en dehors du contrôle de Capgemini. Les résultats et les évènements réels sont susceptibles de différer significativement, de ceux qui sont exprimés, impliqués ou projetés dans les informations prospectives. Les informations prospectives ne donnent aucune garantie de réalisation d’évènements ou de résultats futurs et n’ont pas cette vocation. Capgemini ne prend aucun engagement de mettre à jour ou de réviser les informations prospectives sous réserve de ses obligations légales.

Le présent communiqué de presse ne constitue pas une offre d’instruments financiers au public et ne contient pas d’invitation ou d’incitation à investir dans des instruments financiers en France, aux États-Unis ou n’importe quel autre pays.

À propos de Capgemini

Capgemini est un leader mondial du conseil, des services informatiques et de la transformation numérique. A la pointe de l’innovation, le Groupe aide ses clients à saisir l’ensemble des opportunités que présentent le cloud, le digital et les plateformes. Fort de 50 ans d’expérience et d’une grande expertise des différents secteurs d’activité, il accompagne les entreprises et organisations dans la réalisation de leurs ambitions, de la définition de leur stratégie à la mise en œuvre de leurs opérations. Pour Capgemini, ce sont les hommes et les femmes qui donnent toute sa valeur à la technologie. Résolument multiculturel, le Groupe compte plus de 200 000 collaborateurs présents dans plus de 40 pays. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 13,2 milliards d’euros en 2018.
Plus d’informations sur www.capgemini.com. People matter, results count.

ANNEXES4

DÉFINITIONS

La croissance organique du chiffre d’affaires est la croissance calculée à taux de change et périmètre constants. Le périmètre et les taux de changes utilisés sont ceux de l’exercice publié. Ce sont également les taux de change de l’exercice publié qui sont utilisés dans le calcul de la croissance à taux de change constants.

L’impact des variations des devises sur le chiffre d’affaires de l’année est lié à l’appréciation de l’euro par rapport à l’essentiel des autres devises de facturation du Groupe et en premier lieu le dollar américain. Avec l’inversement de la tendance sur le dollar américain au 4ème trimestre (appréciation de 5% par rapport à l’euro), l’impact net est cependant négligeable en fin d’année.

La marge opérationnelle, un des principaux indicateurs de la performance du Groupe, est la différence entre le chiffre d’affaires et les charges opérationnelles. Elle est calculée avant les « autres produits et charges opérationnels » qui comprennent les amortissements des actifs incorporels reconnus dans le cadre des regroupements d’entreprises, la charge résultant de l’étalement de la juste valeur des actions attribuées au personnel (y compris les charges sociales et contributions patronales), ainsi que les charges ou produits non récurrents, notamment les dépréciations des écarts d’acquisition, les écarts d’acquisition négatifs, les plus ou moins-values de cession de sociétés consolidées ou d’activités, les charges de restructuration afférentes à des plans approuvés par les organes de Direction du Groupe, les coûts d’acquisition et d’intégration des sociétés acquises par le Groupe y compris les compléments de prix incluant des conditions de présence, ainsi que les effets des réductions, des liquidations et des transferts des régimes de retraites à prestations définies.

Le résultat net normalisé correspond au résultat net (part du Groupe) corrigé des impacts des éléments reconnus en « Autres produits et charges opérationnels », net d’impôt calculé sur la base du taux effectif d’impôt. Le résultat normalisé par action est calculé comme un résultat de base par action, c’est-à-dire hors dilution.

Le free cash-flow organique se définit comme le flux de trésorerie lié à l’activité diminué des investissements en immobilisations incorporelles et corporelles (nets de cession) et ajusté des intérêts financiers payés et reçus.

APPLICATION DE LA NORME IFRS 16 ET ADAPTATION DES INDICATEURS DE PERFORMANCE

Avec l’entrée en vigueur au 1er janvier 2019 de la norme IFRS 16 sur les contrats de location, le Groupe devra appliquer à tous ses contrats de location (constitués principalement de locations immobilières) un nouveau traitement comptable, similaire en substance à celui déjà appliqué aux contrats de location-financement. Pour l’essentiel, le Groupe devra ainsi :

  • dans son bilan: reconnaître au 1er janvier 2019 au passif toutes les obligations locatives comme une dette, et à l’actif le droit d’utilisation correspondant, pour un montant total compris entre 750 et 850 millions d’euros (y compris les 80 millions déjà reconnus au titre des contrats de location-financement) ;
  • dans son compte de résultat: au lieu d’enregistrer une charge locative, comptabiliser d’une part dans les charges opérationnelles l’amortissement du droit d’utilisation sur la durée du contrat et d’autre part dans les frais financiers les intérêts correspondants ;
  • dans ses flux de trésorerie : reconnaître les décaissements correspondant aux loyers comme le remboursement d’une dette locative, au lieu d’un paiement de charge locative.

Le Groupe considère que ce nouveau traitement comptable ne modifie pas la nature opérationnelle de l’essentiel de ses contrats de location. En conséquence, pour que les indicateurs de performance du Groupe continuent de refléter au mieux sa performance opérationnelle alors que la distinction entre les différents types de location disparaît avec l’introduction de la norme IFRS 16, le Groupe considérera à l’avenir tous les remboursements de dette locative comme des éléments opérationnels. Ainsi :

  • le free cash flow organique prendra en compte les remboursements de dette locative (y compris ceux liés aux contrats de location-financement qui en étaient auparavant exclus puisque reconnus en remboursement de dette financière, environ 50 millions d’euros en 2018) ;
  • l’endettement net du Groupe exclura toutes les dettes locatives (y compris celles liées aux contrats de location financement, environ 80 millions d’euros à fin 2018).

Par ailleurs, l’application de la norme IFRS 16 sur le compte de résultat du Groupe devrait être globalement neutre au niveau des principaux indicateurs de performance, dont la définition reste par ailleurs inchangée (estimation effectuée sur la base des comptes 2018) :

  • la marge opérationnelle: impact légèrement positif, de l’ordre de 0,05 point,
  • le résultat net du Groupe : impact légèrement négatif, de l’ordre de 5 millions d’euros, et
  • le résultat normalisé par action: impact légèrement négatif, de l’ordre de 0,03 euro par action.

APPLICATION DE LA NORME IFRS 15

Dans ce communiqué, afin de rendre l’information comparable, les comptes pour l’année 2017 sont présentés retraités de l’impact de la norme IFRS 15 qui est applicable depuis le 1er janvier 2018.

Pour rappel, l’application rétrospective de la norme IFRS 15 pour l’année 2017 entraîne une réduction du chiffre d’affaires reconnu pour un montant de 267 millions d’euros (2,1% du chiffre d’affaires) sans impact sur le montant en euros de la marge opérationnelle, du résultat net, des résultats par action et du free cash-flow organique.

IMPÔTS

Comme annoncé lors de la publication des comptes annuels 2017 (le 15 février 2018), le Groupe anticipait, à compter de l’exercice 2018, une augmentation substantielle de son taux effectif d’impôts sans impact significatif sur ses décaissements. En effet, jusqu’à la clôture de l’exercice 2017, le Groupe était amené à enregistrer au titre de l’impôt, un produit comptable (sans impact sur la trésorerie) correspondant à la reconnaissance d’actifs d’impôts différés aux Etats-Unis. Or, le stock de déficits fiscaux reportables aux Etats-Unis a été intégralement reconnu dans les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2017. Dès lors, le Groupe ne reconnaît plus un tel produit en minoration de ses charges d’impôts ce qui relève d’autant le taux effectif d’impôts du Groupe.

ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ PAR RÉGIONS

ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ PAR MÉTIERS

COMPTE DE RÉSULTAT SYNTHÉTIQUE ET MARGE OPÉRATIONNELLE

RÉSULTAT NORMALISÉ ET RÉSULTAT DILUÉ PAR ACTION

Le Groupe a reconnu en 2018 une charge d’impôt de 53 millions d’euros liée à l’effet transitoire de la réforme fiscale aux Etats-Unis qui a réduit le résultat de base par action et le résultat normalisé par action de 0,32 euro et le résultat dilué par action de 0,31 euro.

Hors comptabilisation de cette charge d’impôt, le résultat normalisé par action serait de 6,06 euros en 2018 :

<img loading=”lazy” class=”alignnone wp-image-99504 size-full