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Biens et services de consommation

Reporting ESG : l’industrie de la beauté accélère

Client : Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA)
Région : France
Secteur : Biens et services de consommation

En collaboration avec Capgemini, la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA) a développé une nouvelle méthodologie pour analyser les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) auxquels le secteur de la beauté est confronté.  Cette approche vise à accompagner les acteurs du secteur à se conformer aux nouvelles normes de transparence et de reporting.

Défi client : La FEBEA souhaite donner à ses 300 adhérents un temps d’avance… et les clés de la cosmétique durable.

Solution : Dans les faits, cela prend la forme d’une analyse sectorielle de double matérialité, qui permet de structurer les enjeux ESG, menée de manière totalement inédite à l’échelle du secteur de la beauté en France.

In fine, l’exercice a permis de faciliter la compréhension et la réponse des adhérents de la filière aux nouvelles exigences imposées par la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) ainsi que leur conformité à ces nouvelles normes de transparence et de reporting.

Avantages :

  • Donner aux entreprises de la chaîne de valeur cosmétique les moyens de bâtir de façon efficace leur feuille de route de transformation ESG.   
  • Leur offrir une vision claire des enjeux ESG prioritaires et de leur impact, quelle que soit la taille de l’entreprise et son niveau de maturité.
  • Accélérer et faciliter leur travail de mise en conformité.
  • Favoriser le dialogue entre les entreprises du secteur pour croiser les regards autour des hypothèses d’impacts, risques et opportunités ESG de la filière.

La filière cosmétique occupe une place critique dans l’économie française : avec environ 3 200 entreprises, elle représente près de 246 000 emplois en France (dont 80 % en régions) et génère un chiffre d’affaires de 45 milliards d’euros. Très puissante en matière d’exportations, elle pèse fortement sur la balance commerciale du pays.

Cette industrie est aujourd’hui soumise à de nombreux enjeux écologiques, réglementaires et de réputation : l’utilisation des ressources naturelles (plantes, eau…), la consommation d’énergie, le traitement des déchets, la santé et la sécurité des consommateurs…

La FEBEA, qui représente ce secteur, s’est donné pour mission d’apporter une aide précieuse à ses adhérents : faciliter leur trajectoire de transition éco-responsable en leur offrant un socle analytique et méthodologique clair. Ainsi, en travaillant sur l’obligation de mise en conformité réglementaire à laquelle ils sont soumis, les adhérents vont également pouvoir construire leur feuille de route ESG sur le long terme.

Dans un environnement de réglementation de plus en plus exigeant, le secteur cosmétique doit faire face à des défis significatifs pour répondre aux nouvelles normes de reporting. La CSRD impose une attention particulière à la double matérialité, qui considère à la fois les impacts de l’activité des entreprises sur l’environnement et la société, ainsi que les impacts des enjeux ESG sur leur valeur financière. En réponse à ces exigences réglementaires et pour apporter un service de grande valeur à ses adhérents, la FEBEA a réalisé la première analyse des impacts et opportunités ESG à l’échelle d’une industrie.

Une méthodologie participative pour des résultats concrets

Pour réaliser cette analyse, la FEBEA a fait appel à Capgemini Invent pour développer une nouvelle méthode d’analyse ESG. Les équipes de Capgemini et de la FEBEA ont examiné les informations nécessaires aux adhérents et les défis auxquels ils sont confrontés.

Sur la base de ce premier travail, une approche participative a été adoptée, impliquant activement les adhérents de la FEBEA à travers des entretiens individuels, des ateliers de co-réflexion et un webinaire de restitution réunissant plus de 130 participants. Cette méthode a permis d’identifier des divergences et des convergences en fonction des stratégies des entreprises, tout en ajustant les conclusions grâce aux retours, renforçant ainsi l’engagement des entreprises dans la co-construction de solutions adaptées.

Des résultats concrets et applicables de l’analyse de double matérialité à l’échelle de la filière cosmétique

L’analyse a révélé que le secteur cosmétique fait face à des enjeux matériels dans les trois domaines stratégiques : l’environnement, le social et la gouvernance. Parmi les priorités identifiées figurent le changement climatique, l’utilisation des ressources naturelles, la santé et la sécurité des consommateurs, ainsi que l’éthique dans la conduite des affaires.

La diversité des modèles économiques au sein du secteur — qui regroupe des TPE, des PME et des multinationales, spécialisées dans les produits cosmétiques, de parapharmacie, de coiffure ou encore de parfumerie — engendre des perceptions variées des enjeux ESG, néanmoins nous attendons une convergence progressive des pratiques à mesure que les entreprises s’adaptent aux nouvelles exigences normatives.

Une analyse apportant une valeur à la fois à la FEBEA et à ses adhérents

L’exercice de double matérialité constitue une première étape vers la mise en conformité CSRD, qui sera structurée autour de trois étapes clés : adaptation de l’analyse, déploiement du reporting CSRD, et optimisation de la gestion des données. Ces étapes visent à fournir un socle méthodologique solide pour que chaque adhérent puisse construire et assurer en toute sérénité sa mise en conformité. L’analyse de double matérialité a ainsi permis d’identifier les sujets prioritaires à adresser pour le premier exercice de reporting CSRD en 2025.  Elle a facilité le dialogue entre les parties prenantes, préparé les entreprises aux nouvelles exigences et amélioré la comparabilité des performances ESG, structurant ainsi une approche cohérente des enjeux ESG à l’échelle sectorielle.

Avec cette nouvelle méthodologie d’analyse, la FEBEA est en mesure d’apporter à ses adhérents une vision claire des principaux risques à venir pour le secteur cosmétique mais aussi les opportunités qui vont permettre de construire la cosmétique durable et responsable de demain.

Nos experts

Maxime Wyka

Directeur Conseil Développement Durable Capgemini Invent
Maxime pilote notre activité CSRD pour Capgemini Invent France. À ce titre, il accompagne plusieurs clients globaux dans la structuration et la préparation de leur déploiement CSRD en couvrant les composantes à la fois organisationnelle, data et technologique. Maxime est également en charge de notre veille réglementaire ESG au travers de notre observatoire comparatif sur la maturité CSRD des différentes industries du marché.

Arthur Arrighi de Casanova

Expert en stratégie climat et transition énergétique, Capgemini Invent
J’accompagne les organisations dans la définition et la mise en œuvre de leurs stratégies ‘développement durable et climat’ : définir leurs ambitions carbone et à établir leurs feuilles de route de décarbonation, identifier les leviers d’optimisation et les pivots de modèles d’affaire à engager mais également mettre en œuvre la mesure et le reporting des données extra-financières, notamment dans le cadre de la CSRD. J’accompagne également les énergéticiens dans leurs transitions, dont l’accélération du développement des énergies bas carbone.

Alexandre Regat

Managing Consultant Financial Services | Sustainable Finance
Alexandre est manager dans l’entité « Sustainable Futures » et contributeur clef de notre proposition de valeur en finance durable au niveau international. Expert des services financiers, il a accompagné les principales banques de la place française dans la définition de leur stratégie sustainable, leur mise en conformité avec les régulations type CSRD, et la recherche de nouveaux produits business models responsables. Il capitalise désormais sur ses expériences pour accompagner des acteurs d’autres secteurs dans la réalisation de leurs ambitions sustainable, notamment sur les sujets de mesure d’impact.

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