Le paradoxe de la tech à la demande : concilier vitesse et maîtrise des coûts

Face à l’accélération de la transformation numérique, les organisations font évoluer les technologies à la demande : cloud, logiciel en tant que service (SaaS) et IA générative (Gen AI) pour favoriser l’agilité, l’innovation et la compétitivité.

Mais la hausse des coûts, la décentralisation des dépenses et le manque de gouvernance menacent la rentabilité et la performance.

Le dernier rapport du Capgemini Research Institute Le paradoxe de la tech à la demande : concilier vitesse et maîtrise des coûts – “The On-Demand tech paradox : balancing speed and spend” explore comment les organisations peuvent aller au-delà de l’adoption et optimiser stratégiquement les technologies à la demande, en s’appuyant sur les résultats d’une enquête menée auprès de 1 000 cadres supérieurs dans 14 pays et 12 secteurs d’activité.

Parmi les principales conclusions :

• Les technologies à la demande stimulent la croissance : 77 % des dirigeants affirment que l’évolutivité du cloud est essentielle à la croissance de l’entreprise. Les budgets informatiques se réorientent de la maintenance vers l’innovation, et la part des technologies à la demande devrait passer de 29 % à 41 % des dépenses l’année prochaine.
• Les coûts augmentent : 82 % des personnes interrogées signalent une hausse des dépenses liées au cloud, au SaaS et à l’IA générative. Les achats technologiques décentralisés engendrent des inefficacités et des risques : 58 % des personnes interrogées considèrent les coûts des technologies à la demande comme un « trou noir » et 56 % sont confrontées à des factures exorbitantes en raison de pics d’utilisation imprévisibles du cloud.
• La souveraineté du cloud gagne du terrain : 46 % des organisations intègrent la souveraineté dans leurs stratégies cloud, 42 % étant prêtes à payer une prime de 11 % pour gérer le risque réglementaire et garantir la résilience à long terme.
• La maturité FinOps est limitée : si 76 % des organisations disposent ou prévoient de constituer des équipes FinOps, seules 2 % d’entre elles couvrent le cloud, le SaaS et la l’IA générative de manière globale. La plupart (63 %) se concentrent sur les opérations, et non sur l’impact stratégique.

Ce rapport s’adresse aux responsables FinOps et Business qui cherchent à maîtriser les coûts, à améliorer le retour sur investissement et à déployer les technologies à la demande de manière responsable. Pour exploiter pleinement le potentiel des technologies à la demande, les organisations doivent :

• Adopter une stratégie cloud intelligente alignée sur les résultats commerciaux et l’économie du cloud, soutenue par des partenariats écosystémiques et un langage de valeur partagé entre les équipes financières, technologiques et commerciales.
• Concevoir des architectures évolutives, modulaires et économiques qui optimisent les performances, réduisent les frais de sortie et prennent en charge un déploiement d’IA frugal.
• Élargir le périmètre FinOps pour inclure le cloud, le SaaS et l’IA générative en faisant une compétence stratégique avec une responsabilité transversale et une montée en compétences. Penser au-delà du contrôle des coûts et encourager un parrainage, des processus et une gouvernance holistiques pour toutes les fonctions.
• Automatiser l’optimisation des coûts à l’aide d’outils basés sur l’IA pour gérer les ressources inactives et améliorer la précision des prévisions.
• Intégrer la durabilité dans FinOps en fusionnant le suivi des coûts et du carbone pour réduire la consommation d’énergie et améliorer l’efficacité à long terme.

Découvrez comment optimiser les investissements dans le cloud, le SaaS et l’IA générative, sans compromettre l’innovation :