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Cybersécurité & Quantique

Sécurite numérique et informatique quantique : une relation essentiellement paradoxale

L’ensemble de nos actions en ligne est régi par un ensemble de règles cryptographiques permettant les échanges sécurisés entre les différentes parties.

Alors que nous attendons impatiemment l’émergence de l’application des technologies quantiques, porteuses de progrès technologiques majeurs, Internet se prépare pour le jour où les ordinateurs quantiques seront capables de décrypter nos communications sécurisées, appelé par certains le Q-Day ; une nouvelle menace se profile certainement sur nos données.

Et alors que le hardware quantique n’est pas encore suffisamment mature pour décrypter les algorithmes utilisés, nos données sont déjà à risque des hackers qui accumulent des données cryptées afin de les décrypter dans le futur. Comment alors se préparer à cette éventualité et comment cette menace a, dès aujourd’hui, changé la façon dont nous réfléchissons cette relation entre cybersécurité et informatique quantique ?

L’informatique quantique est une évolution technologique scientifique. A l’inverse, la sécurité numérique est un concept : par essence, elle peut être interprétée différemment en fonction de ses usages, parfois concurrents. Explorer la relation entre l’informatique quantique et la sécurité numérique peut donc générer des discours paradoxaux :
Le paradoxe du progrès quantique : menace ou opportunité pour la sécurité ?
Le paradoxe de la recherche quantique : attendre trop longtemps ou agir trop rapidement ?
Le paradoxe géopolitique : un enjeu universel ou une question de souveraineté ?

Pour en savoir plus sur la cybersécurité et le quantique, téléchargez le point de vue rédigé par les experts de Capgemini Invent.

Auteurs

Jeanne Heuré

VP – Head of Digital Trust & Cyber
Jeanne Heuré porte le département de Confiance et sécurité numérique de Capgemini Invent pour accompagner les dirigeants dans leur stratégie et transformations cyber. Issue des sciences politiques et Affaires européennes, elle a d’abord abordé ces sujets sous l’angle des enjeux nationaux/internationaux de sécurité numérique – c’est ce qui a toujours donné du sens a son activité. Membre du Board Cyber Capgemini France et coordinatrice du développement des équipes cyber Capgemini Invent à l’international, elle intervient dans tous les secteurs marché sur ses sujets de prédilection : pilotage & performance de la sécurité numérique – Offres de services cyber & relations IT/métiers – Programmes de transformation cyber complexes – Cyber-résilience – Cyber4good

Nicolas Gaudillière

Chief Technology Officer, Capgemini Invent
Ingénieur CentraleSupelec, Nicolas a démarré sa carrière dans les années 2000. Tout d’abord consultant en cybersécurité puis pour accompagner la mise en place de plateformes de services Cloud auprès des opérateurs telcos et grands intégrateurs. En 2015, il rejoint Capgemini Invent en tant que CTO afin de se concentrer sur les transformations organisationnelles et humaines nécessaire à l’adoption des nombreuses innovations technologiques telles que l’IoT, le cloud,  l’IA, la blockchain, la 5G, le quantique… Il est aujourd’hui en charge du secteur Telco/Media/Tech qui accompagne les clients dans l’optimisation de leur stratégie business afin de saisir les nouvelles opportunités de croissance, leur modèle industriel, leur politique d’innovation technologique, tout en leur permettant d’atteindre leurs ambitions en matière de développement durable.

Clément Brauner

Quantum Computing Lead
Clément est un manager chez Capgemini Invent. Passionné de technologie, il travaille aujourd’hui en tant que SPOC des activités quantiques en France et est membre du « Capgemini Quantum Lab » qui a pour but d’aider ses clients à monter en compétence sur les technologies quantiques, d’explorer les cas d’usages pertinents et de les accompagner dans leurs expérimentations et leurs partenariats.