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Tendances pour l’administration publique à l’horizon 2025 

Capgemini
François Devif, Pierre-Adrien Hanania et Nicolas Sailleau
11 avril 2025

L’avenir de l’administration publique repose sur des partenariats plutôt que sur des structures cloisonnées, impliquant citoyens, entreprises et société civile.

À l’ère de la transformation numérique rapide, bien que le principe directeur visant à fournir des services publics accessibles, inclusifs et de haute qualité demeure fondamentalement inchangé, la manière dont les administrations publiques créent de la valeur pour leurs citoyens subit une évolution profonde.

À mesure que la technologie progresse et que les défis sociétaux deviennent plus complexes et intrconnectés, les structures traditionnelles en silos sont progressivement remplacées par des écosystèmes dynamiques où la cocréation de valeur est essentielle au succès ou à l’échec des interventions publiques. 

En 2021, 85 % des administrations publiques en Europe utilisaient déjà une forme de cocréation pour innover dans la prestation de services publics. Aujourd’hui, cette approche est devenue un principe fondamental largement répandu. Des facilitateurs technologiques clés propulsent cette transition, permettant aux administrations publiques d’adopter une approche collaborative de la prestation de services, réunissant gouvernements, entreprises et citoyens pour relever les défis de manière plus efficace. De l’exploitation de l’interopérabilité pour dissoudre les frontières et faire progresser les écosystèmes de partage de données à l’essor du GovTech, en passant par la prestation proactive de services et le potentiel transformateur de l’IA gouvernementale, ces tendances majeures posent les bases d’une gouvernance publique plus intelligente, inclusive et efficiente, conçue pour répondre aux exigences des sociétés modernes et interconnectées. 

Cinq tendances dans l’administration publique 

Dans le monde interconnecté d’aujourd’hui, les frontières traditionnelles au sein des gouvernements à tous les niveaux (local, régional, national) s’estompent de plus en plus. Cette évolution est motivée par le besoin urgent d’une prestation de services intégrée, centrée sur le citoyen, et par l’utilisation efficiente des ressources. Les gouvernements passent d’opérations en silos à une approche globale, où les entités collaborent au-delà des juridictions pour atteindre des objectifs communs et fournir des services publics réactifs et efficients. 

Au cœur de cette transformation se trouve l’interopérabilité. Les gouvernements accordent la priorité aux principes d’interopérabilité pour favoriser la collaboration entre les agences, les secteurs et même au-delà des frontières nationales. Cela nécessite un échange fluide de données, de systèmes et de processus, soutenu par un cadre robuste qui aborde les défis organisationnels, juridiques, sémantiques et techniques. 
À travers le monde, des services interopérables transforment l’administration publique, démontrant la valeur des services publics intégrés :  
Le Danemark offre des services publics cohérents et se classe régulièrement au premier rang dans l’enquête e-gouvernement des Nations Unies. 
L’Australie propose des services basés sur les événements de la vie via MyGov 
Singapour intègre une large gamme de services publics unifiés grâce à l’application LifeSG. 
De nombreux défis sociétaux actuels transcendent les frontières nationales ou juridictionnelles. Des enjeux tels que le changement climatique, les crises de santé publique, l’urbanisation rapide, les menaces en matière de cybersécurité et les migrations nécessitent des efforts d’interopérabilité coordonnés et transfrontaliers. Pour aider les gouvernements dans leurs démarches, plusieurs cadres d’interopérabilité gagnent en importance : 

  • Cadre d’interopérabilité européen (EIF) : établi en 2017, l’EIF fournit des orientations aux États membres de l’UE pour intégrer les services publics transfrontaliers. L’Interoperable Europe Act (2024) promet d’accélérer ces efforts, en imposant des initiatives d’interopérabilité plus rigoureuses, telles que le système technique “Once Only”. 
  • Infrastructures publiques numériques (DPI) : définies comme des systèmes numériques interopérables et partagés, ouverts à la collaboration entre les services publics et privés, les DPI gagnent en popularité en raison de leur potentiel à améliorer les initiatives dans le domaine de l’identité numérique ou des portefeuilles électroniques. 
  • Accord-cadre sur l’économie numérique de l’ASEAN (DEFA) : actuellement en phase de négociation, le DEFA met l’accent sur les flux transfrontaliers de données, la protection des données et la cybersécurité. Une fois mis en œuvre, il devrait transformer la collaboration numérique au sein de la région de l’ASEAN. 

Ces efforts promettent non seulement une prestation de services plus efficiente, mais aussi une meilleure préparation pour relever ensemble les défis sociétaux mondiaux. Capgemini s’engage à aider ses clients à surmonter les défis liés à l’interopérabilité afin de transformer la prestation des services publics au sein des pays et au-delà des frontières. 

Comme l’a souligné la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, “l’Europe a besoin d’une révolution des données“, mettant en évidence l’urgence pour les gouvernements d’exploiter le potentiel inexploité des données. Les administrations du monde entier réimaginent désormais leur manière de partager et d’exploiter les données, en s’éloignant des centres de données centralisés pour adopter des écosystèmes de partage de données décentralisés et souverains. 
Historiquement, les centres de données centralisés permettaient une collaboration limitée en raison des préoccupations des agences concernant la perte de contrôle sur leurs données. Aujourd’hui, les espaces de données, rendus possibles par des protocoles et des technologies garantissant la souveraineté et la sécurité, favorisent de nouveaux niveaux de confiance et de coopération. Ces cadres permettent le partage de données sectorielles et intersectorielles, facilitant l’innovation et améliorant les services publics. 
Des initiatives de soutien telles que le Centre de soutien aux espaces de données européens (DSSC) et des projets open source comme SIMPL agissent comme des catalyseurs, en standardisant et en facilitant l’adoption à grande échelle des espaces de données, tant du point de vue de la mise en œuvre que de la gouvernance. Des parties prenantes telles que l’International Data Spaces Association (IDSA) jouent un rôle déterminant dans la formalisation de ces efforts, en promouvant le Data Spaces Protocol comme une norme mondiale potentielle en matière d’interopérabilité. 
L’Union européenne montre la voie avec son initiative Common European Data Spaces, qui vise à créer des écosystèmes sectoriels de données dans des domaines tels que la santé, l’agriculture, le patrimoine culturel ou encore les objectifs climatiques (Pacte Vert). Ces initiatives portent déjà leurs fruits, à l’instar de l’Espace européen des données de santé, qui améliore les soins de santé transfrontaliers et la capacité de réponse en cas de crise. 
À l’échelle mondiale, l’intérêt pour les espaces de données se renforce. L’Australie expérimente actuellement les espaces de données via son agence nationale de recherche en infrastructures de données, l’Australian Research Data Commons (ARDC), s’inspirant des initiatives européennes. La Chine, quant à elle, prévoit dans son Plan d’action 2024-2028 de l’Administration nationale des données de mettre en place plus de 100 espaces de données, dans l’objectif de structurer un marché national intégré de la donnée, tout en assurant une interconnexion sécurisée avec ses partenaires internationaux. 
Les espaces de données évoluent ainsi de projets pilotes encore confidentiels vers de véritables écosystèmes à grande échelle, capables de répondre à des enjeux sociétaux complexes. Par ailleurs, des avancées majeures se produisent dans des domaines tels que la gestion décentralisée de l’identité, les technologies préservant la vie privée, ou encore les mécanismes robustes de contrôle d’usage à l’échelle des protocoles et composants technologiques. Ces progrès renforceront davantage la confiance et accéléreront l’adoption généralisée. La présence de telles technologies de protection de la vie privée doit permettre de limiter les interventions humaines, tout en accompagnant les nécessaires transformations organisationnelles et la gestion des parties prenantes. 
L’émergence de nouveaux rôles, tels que celui de Chief Data Officer, l’importance des phases de cadrage, et une approche sur mesure de la collaboration autour des données, adaptée aux cas d’usage spécifiques et à la culture des organisations, demeurent des éléments clés pour réussir cette transition vers le partage structuré et sécurisé des données. 

Le GovTech n’est plus seulement un mot à la mode. Il s’agit d’une révolution qui transforme la manière dont les administrations publiques fonctionnent et fournissent des services publics. Ce qui était autrefois une réflexion secondaire reléguée aux services informatiques est désormais une priorité stratégique pour les administrations du monde entier. Le GovTech, défini comme l’adoption et l’utilisation par le secteur public de solutions technologiques innovantes pour améliorer la prestation de services publics, est la clé pour obtenir de meilleurs résultats sociaux, une inclusion numérique et des services publics améliorés. 

Avec une technologie gouvernementale qui devrait dépasser 1 000 milliards de dollars et devenir le plus grand marché de logiciels d’ici 2028, il est clair que les administrations publiques ne veulent pas être de simples acheteurs passifs d’innovation, mais souhaitent être elles-mêmes des acteurs innovants. En effet, le GovTech ne consiste pas seulement à acheter de la technologie, mais à cocréer de la valeur grâce à des partenariats. Bien que les systèmes informatiques hérités, les structures de gouvernance en silos et les processus d’approvisionnement traditionnels favorisant les grands fournisseurs posent encore des défis, les administrations publiques cherchent de plus en plus à les surmonter en repensant leur engagement avec le secteur privé, en se tournant vers des partenariats public-privé (PPP) pour exploiter la créativité, l’agilité et l’expertise des startups et des PME. Ces collaborations permettent aux administrations de travailler avec des acteurs non traditionnels pour cocréer des solutions, partager les risques et développer des innovations pour améliorer la prestation de services. À cet égard, un moment clé dans l’écosystème mondial du GovTech a été l’ouverture officielle du Global Government Technology Centre à Berlin (GGTC Berlin), un hub pour la collaboration et la transformation numérique. 
Capgemini est fier d’être co-fondateur de ce centre unique en son genre, qui réunit des gouvernements, des startups et des entreprises privées pour accélérer l’adoption du GovTech. Le GGTC promeut une approche systématique du GovTech, encourageant la collaboration intersectorielle et la cocréation entre experts mondiaux pour relever des défis tels que l’interopérabilité et les systèmes en silos, garantissant que les solutions peuvent être partagées au-delà des frontières pour bénéficier aux pays disposant de moins de ressources, contribuant ainsi à réduire la fracture numérique. 
À l’avenir, et comme l’illustre le GGTC, une approche stratégique, systématique et durable du GovTech marquera la nouvelle ère de l’innovation pour les administrations publiques. À mesure que l’écosystème GovTech mûrit, les administrations publiques débloqueront de nouvelles solutions technologiques, garantissant que la transformation numérique soit inclusive, évolutive et impactante au-delà des frontières, tout en étant plus agiles, innovantes et réactives aux sociétés nativement numériques. 

Les citoyens numériquement sophistiqués exigent des services numériques plus rapides, fluides et personnalisés. La simple numérisation des services publics ne suffit plus ; les administrations publiques doivent élever leur niveau en adoptant une approche centrée sur l’humain, organisée autour des événements de la vie des citoyens pour répondre de manière proactive à leurs besoins.
 
Bien que les services publics numériques soient devenus plus efficaces et accessibles, beaucoup restent de simples répliques électroniques de processus traditionnels obsolètes. Des défis tels que les systèmes en silos et l’accès inégal aux services d’e-gouvernement persistent dans de nombreuses administrations publiques, ainsi qu’une pression croissante pour égaler l’expérience utilisateur intuitive et la réactivité des plateformes du secteur privé. Mettre les services publics en ligne est insuffisant ; les administrations doivent s’assurer que les citoyens peuvent et veulent les utiliser. Les gouvernements ayant des niveaux de maturité en matière de conception de services plus faibles ne font que maintenant évoluer au-delà de la numérisation de base, tandis que les administrations plus avancées passent de services électroniques fragmentés à une prestation de services proactive et entièrement intégrée. Cette transformation nécessite des réformes systémiques et une collaboration inter-agences pour cocréer des services citoyens centrés sur l’humain, informés par des informations utilisateur en temps réel plutôt que par des silos gouvernementaux obsolètes. Répondre aux attentes des citoyens aujourd’hui signifie fournir des expériences multi-services, omnicanales, qui anticipent leurs besoins, reflétant les interactions fluides qu’ils ont avec les services du secteur privé. 
Certains pays explorent déjà des approches de gouvernance proactive, évoluant vers une véritable “bureaucratie invisible“, où les services sont intégrés de manière transparente dans la vie quotidienne. En exploitant des informations basées sur les données, les gouvernements peuvent déterminer l’éligibilité et fournir des services automatiquement, sans que les citoyens aient besoin de postuler. Par exemple, le gouvernement des Émirats arabes unis est à l’avant-garde de cette transformation, en proposant des services groupés et proactifs allant de 18 services liés au logement réunis sur une seule plateforme, à des parcours intégrés pour le recrutement de personnel ou encore pour simplifier les démarches des familles à la naissance d’un enfant. Cette nouvelle réalité étend la portée des services publics aux populations jusque-là mal desservies, en adoptant la convivialité des plateformes du secteur privé. Les citoyens n’ont plus besoin de faire une demande explicite, ni même d’avoir connaissance de l’existence des services — ce qui réduit considérablement les lourdeurs administratives tout en augmentant leur satisfaction. 
En définitive, l’avenir de la prestation de services publics ne réside pas uniquement dans leur numérisation, mais dans leur intelligence, leur intégration et leur capacité d’anticipation. Réaliser cette ambition nécessite de briser les silos organisationnels et de renforcer les partenariats entre agences gouvernementales, innovateurs du secteur privé et société civile, afin de coconstruire des services axés sur les données, capables de répondre de manière proactive aux besoins des citoyens. 

Face à l’augmentation des attentes citoyennes, à la diminution des budgets et à la hausse des charges de travail, l’IA s’impose comme un levier majeur pour améliorer les opérations internes et optimiser la qualité des services publics. Loin d’être une promesse lointaine, l’IA est bien présente et passe aujourd’hui du stade expérimental à celui de l’implémentation à grande échelle — même si des défis subsistent. 
Contrairement aux vagues technologiques précédentes, des outils accessibles et démocratisés comme ChatGPT ou GitHub Copilot ont permis aux agents publics d’explorer très tôt le potentiel de l’IA générative. Dans des pays comme l’Australie ou le Royaume-Uni, les expérimentations de Microsoft 365 Copilot ou de RedBox Copilot ont montré des gains de temps significatifs pour des tâches telles que la synthèse de documents, la recherche d’informations ou la rédaction de notes. Résultat : les agents peuvent se concentrer sur des missions plus stratégiques à forte valeur ajoutée, ce qui améliore à la fois leur productivité et leur satisfaction au travail. Ces constats sont confirmés par de récentes études, qui montrent que l’IA générative pourrait accroître la productivité jusqu’à 45 %, en automatisant 84 % des tâches routinières sur plus de 200 services gouvernementaux, et générer à terme 1 750 milliards de dollars de gains de productivité annuelle dans le monde d’ici à 2033. 
Mais au-delà des opérations internes, l’IA transforme également les interactions entre les administrations et les citoyens. Les chatbots et assistants virtuels renforcent la transparence et l’équité tout en rendant les services publics plus personnalisés, accessibles et inclusifs. Par exemple, la Generalitat de Catalogne, en Espagne, s’est associée à Capgemini pour déployer un chatbot IA capable de traiter les demandes des citoyens en catalan et en espagnol, allégeant la charge de travail des agents tout en garantissant un accès équitable aux services pour tous. Grâce à une supervision humaine des réponses fournies, ce chatbot renforce à la fois l’efficacité et l’inclusion, sans compromettre la qualité ni la confiance. 
Ces premières réussites ne sont que la partie émergée de l’iceberg en matière d’applications de l’IA générative dans les administrations. Le véritable enjeu n’est plus l’expérimentation, mais bien le passage à l’échelle, afin d’ancrer ces technologies dans les processus quotidiens. Au-delà de l’automatisation, le potentiel réellement transformateur de l’IA réside dans des usages comme les mécanismes d’aide à la décision ou la gouvernance prédictive, qui redéfiniront profondément le fonctionnement des institutions publiques. 
Toutefois, cette trajectoire n’est pas exempte de défis : les questions de protection des données personnelles, de sécurité et de biais dans les résultats générés par l’IA restent majeures. Les administrations doivent trouver un équilibre entre exploitation des technologies et respect des libertés individuelles. La solution passe par le développement d’outils IA personnalisés, dotés de mécanismes de contrôle intégrés et de garanties éthiques. L’approche de la Catalogne, combinant automatisation et redevabilité humaine, constitue un modèle inspirant pour bâtir une IA de confiance au service du bien commun. 

Agir dans un monde de plus en plus interconnecté 

Pour exploiter pleinement le potentiel de ces tendances numériques, les dirigeants publics doivent adopter une approche résolument tournée vers l’action. Cela implique un engagement politique fort en faveur de la transformation numérique, une collaboration inter-agences renforcée, ainsi que le recours à des partenariats public-privé solides afin de combler les déficits de ressources et d’accélérer l’innovation. 

Ces leviers permettront de surmonter des freins encore persistants tels que les contraintes budgétaires, les cadres institutionnels fragmentés, la résistance culturelle au changement ou encore la complexité de la mesure de l’impact. 

Parallèlement aux investissements stratégiques dans des technologies de pointe comme l’IA, il est essentiel de promouvoir une culture d’apprentissage continu au sein des administrations, en formant et en accompagnant les agents publics pour qu’ils puissent tirer parti de ces outils émergents. 

En somme, aligner les stratégies numériques sur les besoins réels des citoyens, à travers une prestation de services centrée sur l’humain, permettra aux administrations de renforcer la confiance, d’améliorer leur efficience, et de délivrer une valeur publique tangible dans un monde toujours plus connecté. 

Nos experts

François Devif

Directeur de la BU Services & Public Sector, Capgemini
François est Directeur de la BU Services & Public Sector pour la France. Il a rejoint le groupe Capgemini en 2008 et a consacré ses 9 premières années à développer l’offre Santé en tant que Vice-président Head of Helthcare France. De 2018 à 2022, il devient Vice-président exécutif et Directeur de la MU Santé Social Emploi. En 2023, il devient Directeur de la MU Ministères, puis Directeur de la BU SPS en 2024. Il possède une riche expérience dans les secteurs de la technologie et du conseil, avec une spécialisation marquée dans le domaine de la santé et du social, illustrant ainsi une grande polyvalence sur les divers portfolios.

Pierre Adrien Hanania

Business Development Executive, Public Sector, Capgemini
En tant que membre de l’équipe Secteur Public de Capgemini, Pierre-Adrien fourni des services de conseil en stratégie et en technologie sur différents aspects de la transformation numérique Il conseille nos clients en analysant les tendances de l’industrie et en accompagnant les clients du secteur public dans leur voyage vers une IA durable, significative et éthique.

Nicolas Sailleau

Chief of staff, Capgemini
Nicolas est chief of staff auprès de la Market-Unit Ministères. Diplômé de Sciences Po, il débute sa carrière en mairie d’arrondissement à Paris où il occupe les fonctions de collaborateur puis de directeur de cabinet. Il a rejoint Capgemini en 2024 pour accompagner le directeur de la market-unit et ses équipes. 

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