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Plus de huit grandes entreprises sur dix considèrent que l’open innovation est essentielle pour faire face aux enjeux de durabilité

Londres, Paris et New York seront les trois villes qui concentreront le plus de laboratoires d’open innovation au cours des deux prochaines années

12 juin 2023
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Paris, le 12 juin, 2023 – Trois quarts (75 %) des grandes entreprises déclarent que l’open innovation[1] est indispensable pour relever les défis majeurs qu’elles rencontrent actuellement. Selon le dernier rapport du Capgemini Research Institute, ‘The Power of Open Minds – How open innovation offers benefits for all’ (La puissance de l’ouverture d’esprit – Comment l’open innovation profite à tous), 71 % des grandes entreprises prévoient d’accroître leurs investissements en matière d’open innovation au cours des deux prochaines années, tandis que 28 % prévoient de les maintenir.

Les bénéfices de l’open innovation pour les entreprises sont unanimement reconnus

Les entreprises doivent adopter une approche collaborative et constituer un écosystème de partenaires pour faire face aux complexités du marché. Aussi, elles ont recours à l’open innovation afin d’améliorer leurs offres existantes et d’en développer de nouvelles, de créer de nouveaux modèles économiques et d’optimiser leurs dépenses de R&D.

Par ailleurs, 83 % des grandes entreprises considèrent que l’open innovation contribue à la réduction de leur impact environnemental. Il s’agit toutefois d’une tendance récente pour les entreprises, puisque plus des deux tiers (68 %) d’entre elles n’y ont recours en matière de durabilité que depuis deux ans. Pour autant, elles en tirent déjà des bénéfices : 63 % d’entre elles citent l’amélioration de leur performance environnementale[2] et 55 % celle de leur performance sociale[3] grâce à leurs pratiques d’open innovation.

En outre, plus de 60 % des grandes entreprises constatent une amélioration de l’efficacité opérationnelle, une plus grande agilité et une croissance de leur chiffre d’affaires grâce à l’open innovation. Plus de la moitié d’entre elles (55 %) indiquent également que cela leur a permis d’innover plus rapidement, et 62 % affirment qu’elle a amélioré l’agilité et la capacité d’adaptation des collaborateurs.

Les start-ups et les autres catégories de partenaires plus satisfaites de l’open innovation que les grandes entreprises

Les trois quarts des start-ups, des universitaires et des organisations à but non lucratif sont satisfaits des résultats de l’open innovation, contre 53 % des grandes entreprises. Par ailleurs, ces dernières n’exploitent pas tout le potentiel des nouvelles sources d’innovation. Elles estiment obtenir de meilleurs résultats en collaborant avec leur écosystème habituel de clients et de fournisseurs, plutôt qu’avec de nouveaux types de partenaires tels que les universités, les consortiums industriels, les entreprises d’autres secteurs, les organismes publics et les organisations à but non lucratif.

Ceux qui adoptent une approche plus audacieuse de l’innovation et qui veulent appliquer des pratiques d’open innovation pour des activités potentiellement critiques ou inédites en tirent des bénéfices. En revanche, seules 22 % des grandes entreprises considèrent que les résultats obtenus grâce à l’open innovation sont « bons » ou « excellents ». Ces « leaders » sont également plus enclins à collaborer avec des partenaires pour innover, tels que des start-ups et d’autres partenaires non traditionnels.

« Alors que les entreprises opèrent une double transition vers une économie numérique et durable, le développement d’une culture d’open innovation est indispensable à leur réussite, déclare Pascal Brier, directeur de l’innovation chez Capgemini et membre du comité exécutif du Groupe. Bien que les grandes entreprises considèrent l’open innovation comme cruciale pour atteindre leurs objectifs environnementaux et qu’elles augmentent leurs investissements dans ce domaine, le rapport révèle qu’un grand nombre d’entre elles n’ont jusqu’ici pas obtenu les résultats attendus. Pour y remédier, les grandes entreprises doivent élargir leur écosystème afin d’intégrer un éventail plus varié de partenaires qui leur permettront d’adopter une approche plus audacieuse de l’innovation afin d’en tirer pleinement parti sur le long terme. »

Trois villes européennes figurent parmi les cinq premières où les entreprises envisagent le plus d’investir dans des laboratoires d’open innovation.

Les grandes entreprises abordent l’open innovation de diverses manières : accélérateurs ou incubateurs d’entreprise, fonds de « corporate venture », crowdsourcing et laboratoires d’open innovation. Au global, 71 % des grandes entreprises interrogées prévoient d’augmenter leurs investissements dans l’open innovation au cours des deux prochaines années.

  • New York est actuellement la première ville en matière d’investissement dans les laboratoires d’open innovation, et devrait le rester d’ici deux ans, devant Londres.
  • Paris devrait progresser de trois places pour se hisser au troisième rang mondial et dépasser San Francisco (qui deviendrait ainsi quatrième) d’ici deux ans.
  • Au global, trois des cinq premières villes où les grandes entreprises prévoient de concentrer leurs investissements dans les laboratoires d’open innovation au cours des deux prochaines années sont en Europe (Londres, Paris et Berlin).
  • Les grandes entreprises prévoient de diversifier la répartition géographique de leurs laboratoires d’open innovation au cours des deux prochaines années : Boston, Melbourne, Toronto, Pékin et la région de la baie de Guangdong-Hong Kong-Macao (GBA) devraient progresser dans les classements.

Ce rapport révèle également que la qualité de vie et l’infrastructure urbaine, la proximité de partenaires technologiques, de clients et de fournisseurs sont les principaux critères dont tiennent compte les entreprises pour choisir où investir dans des laboratoires d’open innovation.


[1] Ce rapport définit l’open innovation comme une pratique consistant à collaborer avec des entités externes telles que des start-ups, des universités, d’autres entreprises ou des organismes à but non lucratif entre autres, afin de générer de la valeur, plutôt que de s’appuyer uniquement sur les connaissances et les ressources internes.

[2] Les indicateurs de durabilité environnementale incluent, par exemple, la réduction des émissions, des déchets et de la pollution.

[3] Les indicateurs de durabilité sociale sont, par exemple, l’amélioration de la transparence dans la supply chain, ou l’amélioration des conditions de travail.