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« Mon travail consiste à définir la vitesse à laquelle les données sont communiquées, ainsi que la disponibilité de la couverture du réseau dans les sous-sols ou lors de déplacements à grande vitesse. Il s’agit de la façon dont les humains et les machines interagissent dans la société moderne »

Sandrine Daniel et Pooja Jain partagent leur expérience : comment leur formation scientifique universitaire les a amené à poursuivre leurs travaux de recherche au sein du groupe Capgemini.

« J’ai toujours su que je voulais faire carrière dans l’industrie plutôt que dans le monde universitaire », déclare Pooja Jain, responsable technique d’Altran, une marque du groupe Capgemini ».

« Plutôt que de limiter mes recherches à la rédaction d’articles de journaux, j’ai ressenti un fort désir de contribuer à la création de produits où je pourrais mettre à profit mes connaissances et mon expérience dans le domaine du traitement des signaux et technologies sans fil » .

Pooja est l’une des nombreuses personnes du groupe Capgemini qui a fait le choix de passer du monde universitaire à l’industrie, en apportant ses connaissances techniques spécialisées. Sandrine Daniel, responsable du pôle scientifique de Capgemini en France, en est une autre. Elle dirige un groupe d’experts spécialisés dans l’observation de la Terre et dans l’intelligence artificielle.

Le traitement du signal comme base de travail

Après avoir obtenu sa licence, Pooja s’est dirigée vers un master en génie électrique à l’Institut indien de technologie (IIT), à Indore, l’un des principaux centres techniques en Inde. Quelques années plus tard, elle est retournée à l’IIT pour effectuer un doctorat sur le traitement des signaux vocaux.

Pooja estime que cette formation académique a été une base essentielle pour les projets sur lesquels elle travaille actuellement.

« Tous mes articles de recherche étaient issus du domaine du traitement du signal, et la communication sans fil était ma matière principale de maîtrise. Désormais, c’est exactement l’objet de mon travail chez Altran, y compris la conception et le développement de fonctionnalités pour la sécurité de la couche physique dans les systèmes avancés des technologies de communication sans fil, ainsi que l’évolution à long terme de la 4G (LTE) et l’Internet des objets à bande étroite (NB-IoT) qui réside sur une plate-forme intégrée ».

Voyage dans l’espace

C’est peu après l’université que Sandrine a découvert sa passion pour le spatial. « Tout a commencé lorsque j’ai fait un stage à l’agence spatiale allemande. Là, j’ai découvert le domaine de l’imagerie satellitaire et plus spécifiquement la télédétection radar. J’ai été tellement inspirée que j’ai décidé de faire une thèse au sein du laboratoire IETR de Rennes, axé sur l’analyse d’image radar ».

Cette première spécialisation reviendra plus tard dans son travail chez Capgemini.

« Mon doctorat portait sur la classification des champs agricoles à partir de données radars à synthèse d’ouverture (SAR). Il s’agit d’une forme de radar utilisée pour créer des reconstructions en deux ou trois dimensions d’objets, comme des paysages. Lors de mes travaux de thèse et surtout aujourd’hui, nous utilisons les outils de machine learning associés à la physique de la mesure des capteurs et nos résultats sont très intéressant et vraiment satisfaisant ».

Une nouvelle façon de travailler

Travailler chez Capgemini a offert à Sandrine de nouvelles perspectives, opportunités et méthodes de travail. « J’ai trouvé que le secteur industriel était plus structuré que le monde universitaire », dit-elle. « Cela m’a aidé à être plus organisée et plus efficace. »

Pooja a eu la même expérience.  » Alors que j’avais travaillé dans les télécommunications avant mon doctorat, lors de mon arrivée chez Altran, j’ai découvert une architecture et des outils complètement nouveaux pour moi, comme par exemple, le traitement des plates-formes embarquées utilisant le traitement numérique du signal (DSP) multicœur, ou les outils Git pour le contrôle des versions logicielles. Il m’a fallu quelques heures supplémentaires et beaucoup de dévouement pour me familiariser avec ces nouveaux concepts, avant de pouvoir apporter une contribution significative au produit final ».

Travailler pour un avenir meilleur

Pooja et Sandrine, à leur manière, ont le sentiment de contribuer à une cause importante grâce à leur travail chez Capgemini.

« Mon travail consiste à définir la vitesse à laquelle les données sont communiquées, ainsi que la disponibilité de la couverture du réseau dans les sous-sols ou lors de déplacements à grande vitesse. Il s’agit de la façon dont les humains et les machines interagissent dans la société moderne », explique Pooja. « Nous jetons également les bases de la prochaine génération de technologies telles que la 6G et le réseau d’accès radio ouvert (O-RAN) ».

Sandrine explique comment elle travaille sur un nouvel algorithme pour aider à classifier les champs de culture, dans la lignée de son doctorat. « En utilisant des images satellitaires pour classifier les cultures, nous pouvons rendre l’occupation des sols plus pertinent et prévoir avec précision les rendements des cultures. Cela peut avoir un impact majeur sur les politiques en matière de changement climatique ».

Un environnement épanouissant

Bien qu’elles aient des spécialités différentes, Pooja et Sandrine partagent le même constat : faire partie d’une organisation comme Capgemini présente de nombreux avantages pour les personnes ayant une formation de recherche universitaire.

« Votre compétence est vraiment appréciée ici », raconte Pooja. « Et si vous êtes prêt à vous investir, vous progresserez rapidement. De plus, pour les femmes, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est préservée, avec des avantages intéressants pour les congés maternité, entres autres.”

Sandrine est tout à fait d’accord : « Le plus important, c’est de croire en ses idées. N’ayez jamais peur de les faire avancer. Chez Capgemini, si vous croyez en vous, vous trouverez quelqu’un pour vous aider à les concrétiser ».