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Cas client

ShagowAskee protège la biodiversité grâce à une vue des airs

Client: Fondation ShagowAskee
Région : Canada
Secteur d’activité : sans but lucratif

En collaboration avec Capgemini, ShagowAskee utilise une solution d’intelligence géospatiale et d’intelligence artificielle pour visualiser et analyser les effets de l’exploitation forestière et des incendies de forêt sur les habitats locaux et la faune dans le nord de l’Alberta, au Canada.

Défi du client : ShagowAskee souhaitait utiliser la technologie numérique et les connaissances autochtones pour protéger un troupeau en voie de disparition de bisons des bois, culturellement important et génétiquement unique, de même que leurs habitats.

Solution: L’organisation a collaboré avec Capgemini pour utiliser une combinaison d’IA, de la technologie des systèmes d’information géographique (SIG) et de la solution Geo Satellite Intelligence (GSI), qui a permis de cartographier le paysage cible et de suivre les activités d’exploitation forestière et de lutte contre les incendies de forêt depuis les années 1980.

Avantages :

  • analyse rapide de vastes paysages forestiers à l’aide de l’imagerie
  • démonstration plus claire de l’impact de l’exploitation forestière sur les habitats et les espèces locales
  • des preuves plus complètes à l’appui des politiques de protection de l’environnement
  • technologie utilisée pour appuyer ce que les gardiens du savoir autochtone disent depuis longtemps

Alors que les entreprises du monde entier et la société dans son ensemble continuent de vivre avec l’impact des activités commerciales sur l’environnement, la clarification des effets exacts est devenue un défi de taille. Pour trouver un juste équilibre et garantir la protection des habitats qui nous sont chers, l’innovation technologique doit s’allier à la volonté humaine et la soutenir afin de trouver de nouvelles solutions qui associent le savoir autochtone et moderne.

ShagowAskee, un groupe d’aînés, de gardiens du savoir et de trappeurs autochtones du nord de l’Alberta, au Canada, comprend ce défi et a entrepris de le relever. Le groupe s’attache en particulier à protéger un troupeau de bisons des bois, culturellement important, menacé et génétiquement unique, dans le cadre de ses efforts généraux pour réconcilier les relations entre l’homme et la nature. L’organisation à but non lucratif s’efforce de défendre les habitats locaux, de maintenir les connaissances et les modes de vie autochtones et de protéger la biodiversité dans le contexte de la société moderne; elle a donc besoin de nouveaux outils technologiques pour faire valoir ses arguments de manière plus efficace.

« C’est une chose de parler de l’impact de l’exploitation forestière et d’autres pratiques commerciales sur la terre et le troupeau de bisons des bois qui y vit, déclare Sugu Thuraisamy, directeur général de ShagowAskee. Mais c’est tout autre chose de pouvoir visualiser et quantifier les effets sur un habitat particulier. Sans cela, les arguments en faveur d’une politique sérieuse et de changements sur le terrain deviennent beaucoup moins tangibles. Nous voulons donner aux décideurs politiques, aux opérateurs et aux communautés des preuves claires de la façon dont ces habitats ont changé au fil du temps et de la façon dont ils continuent à se transformer aujourd’hui ».

En cherchant à poursuivre sa mission et à élargir ses options pour communiquer sur l’impact des pratiques modernes sur les habitats et la biodiversité au Canada, ShagowAskee s’est tourné vers l’IA, les données et l’analytique pour fournir une nouvelle approche. Cependant, bien que l’organisation possède des connaissances approfondies qui pourraient contribuer à une telle entreprise, elle n’a pas d’expérience dans les technologies requises. Pour résoudre ce problème, ShagowAskee a contacté Capgemini.

« C’était vraiment la solution idéale, car nous avons une grande expérience du travail avec le type de technologie qui pourrait les aider à défendre leur cause, explique Marcus Norrgren, responsable des données et de l’IA chez Capgemini Suède. Et ils ont apporté la vision et la volonté d’établir un lien direct entre cette technologie et le soutien à la biodiversité ».

Une vue des airs

Dès le début du partenariat, ShagowAskee et Capgemini ont rapidement cherché une solution adaptée au projet. Après avoir passé en revue les différentes options, les partenaires ont opté pour la technologie des systèmes d’information géographique (SIG) et la Geo Satellite Intelligence (GSI), qui utiliseraient l’IA et les données pour analyser l’imagerie satellite afin d’identifier les dommages causés à la végétation et aux espèces locales par les activités commerciales et les incendies de forêt dans la région. Combinées à des ensembles de données ouvertes, ces images ont fourni un résumé global de l’impact cumulatif sur le paysage et les habitats d’animaux vitaux tels que le bison des bois.

« C’était exactement ce que nous recherchions : un moyen pour la technologie de nous donner une nouvelle perspective qui pourrait articuler visuellement ce qui arrive à la terre au Canada, décrit M. Thuraisamy. Avec GSI, nous pouvons beaucoup plus facilement étayer les faits avec des preuves remontant aux années 80 qui montrent à quel point nous avons besoin d’améliorer les pratiques et les politiques environnementales ».

Une fois la solution choisie et le succès clairement défini, l’équipe du projet a commencé à fournir une solution sur mesure et a rassemblé de multiples sources de données, ce qui a permis de dresser un profil complet des habitats. Grâce à GSI et à son partenariat avec Capgemini, ShagowAskee a eu accès à un ensemble varié d’outils, de scripts, de prétraitement et de post-traitement, ainsi qu’à des modèles d’IA permettant de suivre l’évolution de l’exploitation forestière en cours et la gravité des changements subis par les terres au fil du temps. S’appuyant sur le service de stockage simple d’Amazon Web Services (AWS), également connu sous le nom de S3, et sur l’imagerie Sentinel, la solution a rapidement rassemblé ces données afin que les forêts en question puissent être analysées rapidement et de manière répétée.

« Il s’agissait de mettre en place une description visuelle de ce que nous savons être en train de se produire depuis des décennies, explique M. Thuraisamy. Le fait de pouvoir pointer vers des images, des données et même un film a été incroyablement utile. Tout cela a contribué à l’histoire que nous devions raconter aux gens et aux décideurs politiques afin de parvenir à un changement significatif ».

Protéger le présent pour les générations à venir

Grâce à GSI, ShagowAskee a pu illustrer les impacts cumulés des incendies de forêt et de l’exploitation forestière sur les terres depuis les années 1980. Cette démonstration a permis de clarifier la manière dont les activités commerciales, combinées à l’intensité accrue des perturbations naturelles dues au changement climatique, peuvent modifier les paysages, endommager les écosystèmes et avoir un impact sur les espèces, telles que le bison des bois. ShagowAskee peut désormais montrer ce qui a été coupé et où, ce qui lui permet de démontrer les effets immédiats et en chaîne d’une telle activité.

Bien entendu, GSI ne représente pas la fin des efforts de ShagowAskee pour préserver et restaurer la terre ainsi que l’histoire et la culture indigènes. Grâce à toutes ces informations, l’organisation peut désormais communiquer plus clairement avec les dirigeants provinciaux et communautaires afin d’influencer les pratiques et les politiques pour parvenir à un meilleur équilibre entre les besoins humains et environnementaux.

« Il ne s’agit que d’une étape dans un processus visant à améliorer les pratiques qui permettront de restaurer la terre et le troupeau de bisons des bois, et de maintenir vivante l’histoire attachée à ces deux éléments”, explique M. Thuraisamy. Nous devons intégrer la gestion forestière, la gestion des incendies de forêt et le savoir autochtone pour mettre en pratique l’esprit et l’intention des politiques et de la législation existantes qui protègent la biodiversité et les droits autochtones. Avec des preuves visuelles plus claires, nous espérons voir un changement empathique tangible afin de parvenir à un équilibre sur la terre ».

Nous reconnaissons les nombreuses Premières nations, les Métis et les Inuits qui vivent sur cette terre et en prennent soin depuis des générations. Nous sommes reconnaissants aux gardiens du savoir traditionnel et aux aînés qui sont encore parmi nous aujourd’hui et à ceux et celles qui nous ont précédés. Merci à tous de travailler ensemble pour protéger ce que nous chérissons le plus et de nous aider à faire entendre notre voix au monde.

Écrit avec la Fondation ShagowAskee