« Peux-tu te présenter ? » C’est LA question qui revient régulièrement.
Voici quelques conseils pour vous préparer.
- Cherche à raconter une histoire. D’où me vient cet intérêt pour ce domaine d’activité et comment j’ai construit mon parcours pour l’atteindre ? Evite surtout de réciter ton CV de façon chronologique
- Sois clair.e et impactant.e pour présenter tes expériences antérieures (associatives ou professionnelles). Voici un exemple de structure : Quel est le métier de la société et/ou de l’association ? Quelle était la situation de départ et la problématique identifiée ? Quelle stratégie ou attitude as-tu adopté pour atteindre tes objectifs ? Comment était organisée l’équipe (nombre de personnes et hiérarchie) ? Quelles ont été tes missions ? Et pour finir, qu’en retiens-tu ?
Pendant l’échange :
- Prends des notes. Cela montre que tu es attentif.ve et que tu enregistres les informations que te donne le recruteur, alors n’oublie pas ton carnet et ton stylo.
- Sois réactif.ve dans tes réponses. Rebondis sur les propos de la personne qui te fait passer l’entretien, fais des liens avec des situations vécues, illustre par des cas concrets.
- Affirme ton adaptabilité. Les environnements technologiques et projets client évoluent : il faut montrer que tu es ouvert.e à apprendre de nouvelles technologies, de nouvelles approches et à aller à la rencontre des clients.
- Regarde ton interlocuteur dans les yeux. Une personne qui vous fuit du regard n’inspire pas la confiance
- Pose des questions. Exemple : quelle est la suite du processus de recrutement, comment se passe l’intégration, est-il possible de participer à des projets internes, y-a-t-il une communauté de stagiaires/alternants ?
Quelques erreurs à éviter :
- Être en retard. Cela ne rassure pas sur ton autonomie. Si tu as un imprévu te mettant en retard, préviens l’accueil ou ton interlocuteur. Dans tous les cas prends de l’avance !
- S’éparpiller. En entretien, il faut en dire assez pour convaincre, mais pas trop non plus. Sinon on risque d’en dire trop et de perdre en cohérence. Il faut être concis.e et précis.e, et si le recruteur a besoin d’approfondir, il te le demandera. A toi de trouver le juste milieu !
- Déguiser ses défauts. LA question qui revient souvent… On ne sait jamais quel défaut choisir et souvent, on peut être tenté de choisir un défaut et d’en faire une qualité. Par pitié, pas de « Perfectionniste » ! Pourquoi ne pas mentionner un vrai trait de personnalité et montrer le travail quotidien que tu effectues pour t’améliorer au travers d’exemples concrets ? (Ex : je dois gagner en assurance, en synthèse, en structure/organisation).
- Être nonchalant.e ou totalement passif.ve pendant l’échange. C’est le moment où tu dois faire tes preuves et convaincre de tes capacités. Alors on se motive, on se tient droit.e !
- Tutoyer le recruteur ou être trop sûr.e de soi ! Même si on cherche à te mettre à l’aise, n’oublie pas que tu es là pour te vendre. Le recruteur n’est pas ton ami et à moins d’avoir 10 ans d’expérience, évite toute référence qui laisserait penser que tu connais mieux le métier que quiconque.
- Être sur la défensive. L’entretien est avant tout un échange, ce n’est pas un interrogatoire. Il doit te servir à mieux connaître l’entreprise, son fonctionnement, sa culture. Durant l’heure d’entretien tu auras l’occasion de te faire une idée. Un peu comme un premier rendez-vous !
Après l’entretien, faut-il recontacter le recruteur ?
Un court message de remerciements est toujours fortement apprécié :
- Remerciements
- Compte-rendu de ce que tu as compris du poste
- Ouverture type : « n’hésitez pas à me recontacter pour de plus amples informations »